Le groupe Familles Solidaires est un acteur de l’économie sociale et solidaire.
Par le biais de sa foncière et de son association, Familles Solidaires promeut et porte des projets d’habitats partagés pour les personnes en situation de handicap ou en perte d’autonomie.
Son impact est important : 500 personnes impactées, 6 habitats inclusifs, 10 porteurs de projet accompagnés, 150 emplois créés.
Retour sur cette histoire incroyable avec Jean Ruch, fondateur de Familles Solidaires.
Comment et avec quelles convictions est né Familles Solidaires ?
Familles Solidaires est né de la conviction de 7 familles et amis, aidants familiaux. Collectivement ils ont investi 180 000 euros dans la foncière Familles Solidaires pour acheter, construire, et mettre en location des logements regroupés avec espaces communs, et des colocations.
Aujourd’hui, la Foncière atteint 2,4 M€ de capital social, pour 193 actionnaires. Nous accompagnons une quinzaine de projets en France, à destination d’adultes autistes, de personnes épileptiques, de jeunes en situation de polyhandicap, mais également pour des personnes touchées par la maladie d’Alzheimer, ou celle de Huntington. Qu’ils soient en perte d’autonomie du fait de l’âge, de la maladie ou du handicap, les locataires de Familles Solidaires choisissent solidairement de vivre ensemble ou en proximité, en mutualisant charges locatives, courses, et présence d’auxiliaires de vie sociale. De nombreux modèles existent en Europe et peuvent s’adapter à tout type de handicap, l’habitat étant un maillon solidairement relié à tout un écosystème mêlant services à la personne, travail social, et partenaires du territoire, comme les associations, le CCAS, et les services publics.
Quels types d’habitats ont vu le jour jusqu’ici et qui en sont les bénéficiaires ?
Le premier habitat ouvert en 2015 se trouve à Strasbourg (67), dans l’écoquartier Cronenbourg. Deux appartements dans un immeuble de 23 lots, produit en autopromotion. Ils accueillent 5 adultes en situation de handicap suite à une cérébrolésion.
Le second projet en fonctionnement à Riedisheim (68) depuis 2 ans concerne deux appartements pour personnes handicapées vieillissantes, entièrement domotisés pour le confort et la sécurité de leurs occupants.
Cette année, l’activité de FAMILLES SOLIDAIRES s’intensifie, avec l’ouverture prochaine du projet de Schleithal (67), 5 logements accompagnés pour personnes âgées en milieu rural, avec une salle commune avec un beau jardin partagé.
Illkirch (67) viendra rejoindre mi 2020 les logements en intermédiation locative avec une colocation pour cinq personnes (172 m2) en rez de jardin au pied du canal du Rhône au Rhin, à 15 minutes du centre de Strasbourg, en tram comme en vélo.
Début 2021 la colocation de Zillisheim (68) pour personnes touchées par la maladie d’Alzheimer, et celle de Quévert en Bretagne pour cinq jeunes adultes en situation de handicap, s’ajouteront. Revel (31) verra le jour fin 2021 avec le domaine de la Téoule, espace d’activités agricoles et maraîchères, avec la participation des cinq locataires de l’habitat inclusif en projet.
Quel est votre modèle économique et vos besoins ?
Nous avons un modèle économique mixte, alliant investissement immobilier, conseils, formations, et modélisation de projets innovants. Nous cherchons des investisseurs solidaires pour venir conforter les fonds propres de la Foncière, spécifiquement sur les investissements immobiliers des projets d’habitats inclusifs, que nous portons partout en
Quels sont les ambitions et les axes de développement de Familles Solidaires ?
La vision de Familles Solidaires c’est de permettre aux personnes fragilisées par l’âge, la maladie ou le handicap, de vivre avec et comme les autres, grâce à l’habitat partagé et accompagné. Aujourd’hui, la Foncière poursuit son augmentation de capital et réfléchit à de nouveaux modèles d’immeubles et de quartiers, notamment avec les partenaires de l’Alliance, fondée par Familles Solidaires, Siel Bleu, Réseau Ecohabitat et la Foncière Chênelet.
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