Vendredi dernier le One Planet Event, organisé par le One Planet Summit, a rassemblé des acteurs mondiaux pour faire avancer les innovations sociales, la transition énergétique… et la finance verte ! Voici un article pour mieux comprendre les enjeux de cet événement, notamment pour la finance solidaire.
La coalition One Planet a été fondée par les Nations Unies, la Banque mondiale et la France. Elle regroupe des acteurs aussi bien privés que publics d’une cinquantaine de pays, qui mettent en place des projets variés à impacts positifs pour l’environnement et la société. Les membres se retrouvent lors de rencontres, comme celle de Paris le 24 octobre dernier, où ils partagent leurs initiatives et leurs résultats. L’objectif est de s’appuyer sur ce réseau mondial pour développer les bonnes pratiques à l’échelle internationale. Au cœur de ce rassemblement se sont discutées les questions du partenariat entre les acteurs privés, publics et la société civile et du financement d’innovations sociales. C’est aussi dans ce type d’organisations de grande envergure que peut se jouer l’avenir de la finance solidaire, le thème de cette journée étant la « blended finance », c’est à dire la coopération entre investisseurs privés et publics.
Aujourd’hui 50 actions concrètes sont répertoriées et classées entre 12 engagements différents. Un partenariat avec Schneider Electric a par exemple permis de former 10000 techniciens aux énergies renouvelables. D’autre part, les banques centrales de différents pays travaillent ensemble pour développer la finance verte, plus de 200 grandes entreprises mesurent et partagent l’empreinte carbone de leurs investissements et près de 87 milliards de dollars ont été investis pour l’aide à la transition énergétique des pays en développement.
Jennifer Morris, présidente de Conservation International a déclaré que : « Le meilleur moyen de réduire nos émissions carbone, c’est la nature elle-même. Elle représente 30 % de la solution, mais ne reçoit que 2 % des investissements, 10 milliards de dollars, pour des solutions naturelles. Les solutions liées à la nature devraient recevoir 30 % des investissements. (…) Et pour cela, il faudrait multiplier au moins par six les investissements actuels. »
Certains sujets nécessitent cette collaboration internationale et intersectorielle pour déployer des moyens suffisants et atteindre un réel changement. Ce sommet représente aussi de beaux encouragements pour l’ESS et la finance verte et solidaire, on espère maintenant que les engagement pris seront tenus et concrétisés par des décisions locales.
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