Le Revenu de Transition Ecologique, une solution pour faire des acteurs locaux les moteurs de la transition

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Pénélope Dupont - 13/03/2020

Grande-Synthe, ville pionnière de la transition écologique, expérimente le Revenu de Transition Ecologique (RTE). Grâce à ce dispositif, de nouvelles activités voient le jour ou améliorent leur impact sur la société. Ainsi, un maraîcher a pu se convertir au bio et une société de ménage opter pour des produits totalement écologiques.

Sophie Swaton de la fondation Zoein a inventé le RTE avec la conviction que nos modes de production et de consommation doivent être repensés et que les acteurs locaux peuvent être moteurs du changement. Ce revenu valorise non pas la performance économique des projets mais avant tout leurs dimensions écologique et solidaire.

Le fonctionnement est simple. La mise en place de cet outil démarre avec la création d’une Coopérative de Transition Ecologique (CTE). Celle-ci se finance par un apport de base en capital, des cotisations, des prestations de services, des donations (financières et en temps) et des subventions. Parallèlement elle développe un réseau d’entreprises, coopératives, associations, collectivités et porteurs de projet sur un territoire défini. Les membres et salariés des entités de la coopérative peuvent bénéficier du RTE après une évaluation de la pertinence de leur projet. Le RTE ne se réduit pas à une aide financière, il s’articule autour de trois composantes. Les porteurs de projets sélectionnés bénéficient  :

-de formation

-d’un revenu monétaire

-d’une mise en réseau

L’objectif est de soutenir la phase de transition ou de lancement d’activités pour les pérenniser. Ce qui est commun à tous les projets est leur vocation à faire avancer la société vers la transition. Les domaines d’activités, eux, sont très variés : finance solidaire, agriculture, mobilité, économie circulaire, art et créativité… Cette diversité permet de redynamiser des territoires.

Aujourd’hui le RTE est encore peu répandu, les quelques acteurs travaillent ensemble à son développement. Nous espérons que de beaux jours l’attendent et que de nouveaux projets au service d’une société plus solidaire et écologique pourront voir le jour grâce à lui.

Souce image: greeneuropeanjournal

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